Au lendemain de leur large victoire contre les Suisses de Carouge, les Aixois sont passés tout près du bonheur face aux Grecs de Vouliagmeni en s’inclinant (11-12) dans les ultimes secondes de la rencontre.
Face au leader du championnat grec et sa pléiade de stars mondiales, les hommes d’Alexandre Donsimoni peuvent être fiers de leur prestation. Car il n’a pas manqué grand-chose pour qu’ils repartent de ce combat avec le point du match nul. Longtemps au coude à coude avec Vouliagmeni en affichant un niveau de jeu impressionnant, les Aixois ont concédé la défaite à quatre secondes de la sirène sur un tir désaxé de Mylonakis qui trompe le gardien Slaven Kandic. Alors que la tension est palpable dans le bassin, l’ultime tentative de Sébastien Monneret ne changera rien au score.
Quoi qu’il en soit, dans un match particulièrement engagé, les Aixois ont répondu présents au défi physique. Il faudra jouer avec ce même état d’esprit et cette même intensité face aux Allemands de Ludwigsburg dimanche midi pour se qualifier pour les 8e de finale. « Aujourd’hui on a perdu, mais je ne peux rien reprocher aux garçons contrairement à la veille où nous avions gagné contre Carouge. Aujourd’hui ils n’ont jamais rien lâché. Ils ont mis de l’engagement et du coeur. Je pense que l’on méritait le match nul. Il faut se rappeler qu’il nous manquait Enzo. C’est un élément déterminant et un pilier de l’équipe. Maintenant il faut aller chercher cette qualification historique. Il faut évacuer cette frustration et se servir des bonnes choses pour répondre à ce rendez-vous ».
