Alors que l’on s'acheminait vers un match nul logique, le leader Strasbourg a arraché la victoire (8-9) à la toute dernière seconde par Babic. Le type d’issue qui vous laisse un sacré gout amer dans la bouche.
Un choc entre les deux premiers du championnat est toujours un match spécial. Celui de ce samedi à la piscine de Venelles devait aussi donner l’identité du champion d’automne. Devant des tribunes pleines à craquer, cette affiche aura eu le mérite de tenir toutes ses promesses. Les Aixois l’ont bien compris. Ils démarrent la rencontre du bon pied avec une maitrise parfaite. A l’entrée de la deuxième période, Milos Vukicevic et Ruben de Lera donnent à l’équipe un avantage intéressant (4-1). Après la pause, les Aixois reviennent dans le bassin avec encore plus de détermination. Plus inspirés, les hommes d’Alexandre Donsimoni maintiennent cet écart de trois unités (6-3). Invaincu depuis plus d’un an, Strasbourg tente de revenir par tous les moyens, mais le PAN par l’intermédiaire d’Ugo Crousillat conserve son avance (7-5) jusqu’au milieu du quatrième quart temps. Les Alsaciens finissent par égaliser (7-7). Dès lors le suspens est à son comble et la menace bien réelle (8-8). Car dans le polo, chaque minute, chaque seconde à son importance et le moindre ballon qui traîne est un danger potentiel. Les Aixois en ont fait les frais dans l’ultime seconde de la rencontre. Sur une dernière possession, Babic tente sa chance et sa frappe termine au fond des filets. Quelle énorme déception pour le PAN de perdre à 0.7 seconde de la sirène. Après avoir mené les débats de bout en bout, prendre ne serait-ce qu’un point au leader aurait été une juste récompense. A l’issue de cette 9e journée, les coéquipiers de Quentin Vander Meulen passeront tout de même les fêtes de Noël au chaud sur la troisième marche du podium. La seconde partie de saison s’annonce d’ores et déjà palpitante.